passé, dans une même phrase, ce qu’Amyot n’observe jamais, non plus que le Caro. Cela ne fait rien au sens ; mais, faute de ces nuances, la peinture est toute plate. Dans Tite-Live, par exemple : ut primo statim concursu increpuere arma, micantesque fulsere gladii, horror ingens spectantes perstringit, et neutro inclinata spe, torpebat vox spiritusque. Qui écriroit là perstrinxit et torpuit glaceroit tout ce récit.
P. 7, l. 17. « Dryas estimant cette rencontre… »
Amyot : « Aussi le berger estimant cette rencontre. » Que fait là cet adverbe aussi ? c’est peut-être une faute de l’imprimeur. La traduction d’Amyot ne fut point imprimée sous ses yeux. Presque tous les noms grecs y sont estropiés. Il s’y trouve souvent des phrases tellement brouillées, qu’on n’en peut tirer aucun sens, même en consultant le texte grec.
P. 8, l. 2. « Demeurance. »
Amyot emploie souvent ce mot et d’autres pareils, « souvenance, accoutumance, signifiance, oubliance. »