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NOTES.

« outils aux Nymphes, » coutume ancienne. Voyez ci-dessous, pag. 172. Lucien dans le Timon, et Horace, Vejunius armis.

P. 6, l. 21. « Afin qu’elle demeurât au troupeau, comme devant, à paître avec les autres. »

Amyot ajoute : « sans plus s’écarter ni égarer, comme elle faisoit ordinairement. ». Quatre lignes de françois pour quatre mots de grec ! Il est souvent bien plus prolixe, et même insère volontiers des commentaires dans sa version. Son Plutarque est trois fois plus long que l’original. C’est à lui que Plutarque doit l’épithéte de bon, qui ne l’eût pas flatté de son vivant. Aucun auteur n’a eu plus de soin de bien écrire. Il feroit gagner à Pompée la bataille de Pharsale si cela pouvoit arrondir tant soit peu sa phrase.

P. 6, l. 23. « Il coupe un scion… dont il fit… et s’en venoit… »

Amyot. « Il coupa… il fit… il s’approcha… »

Le grand défaut de cette version, c’est que les temps n’y sont point variés comme dans le grec. L’auteur anime son récit en parlant tantôt au présent, tantôt au passé, et à tous les temps du