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petites jonques ; à 26 ou 27 pieds, ce sont les jonques moyennes ; à 28, 29 et 30 pieds, ce sont les grandes jonques. Les matelots sont au nombre de 40 sur les grandes jonques, 30 sur les moyennes, 20 sur les petites : tels sont les nombres fixés. À l’arrivée des envoyés, le man-ho commandant des Trois Ports et le mandarin représentant la Cour mesurent les jonques et pointent les noms et le nombre des matelots. Ceux-ci même étant plus nombreux, on ne peut [pour la distribution des provisions] dépasser le nombre fixé ; s’ils sont en nombre inférieur, on donne les provisions d’après le pointage. Il arrivait que des Japonais fixés dans les Trois Ports se faisaient passer pour matelots et prenaient part aux distributions ; cette fraude augmentant de jour en jour, un décret récent a décidé de mesurer les jonques et a fixé le nombre des matelots d’après les trois classes. Lors de la distribution, on ne fait pas de nouveau pointage. — Pour les envoyés du roi (chôgoun), on ne mesure pas les jonques et on ne pointe pas l’équipage ; on se conforme au nombre qui apparaît, pour avertir les autorités et faire les distributions. »

« Délivrance des sceaux ».

« Comment les envoyés sont reçus à l’arrivée et reconduits au départ ».

« Entretien [des envoyés] dans les Trois Ports ».

[Les envoyés sont traités d’après leur rang ; les plus importants sont nourris ; l’abondance et la variété des mets qui leur sont fournis, sont fixées par règlement ; les envoyés moins importants, les escortes et équipages, reçoivent des vivres non préparés].

« Entrée dans les Trois Ports ».

« Sur les 50 jonques envoyées annuellement de Tsousima, 25 entrent à Nai-i-hpo, 25 à Pou-san-hpo ; tous les autres envoyés entrent à leur gré dans l’un des Trois Ports ».

« Nombre des membres des missions qui se rendent à la Capitale ».

« Banquets offerts dans les Trois Ports ».

« Banquets offerts en route » [banquets et rites divers].

« Présents réglementaires aux envoyés ».

« Présents spéciaux ».

« Durée fixée de séjour dans les Trois Ports ».

« Pour les envoyés du roi (chôgoun) il n’y a pas de durée limitée. — Pour les envoyés des daimyô, après la remise de la passe de Tsousima, quinze jours ; à partir du retour dans le port, vingt jours. À ceux qui restent intentionnellement au-delà des limites, on ne donne pas de provisions. S’ils tombent malades, on leur continue le traitement d’envoyé et on délègue [des médecins pour les soigner ?] » etc.

« Fourniture d’agrès et de matériel pour réparations ».

« Dimensions des armatures [clous en fer] des jonques japonaises ».

« Itinéraires jusqu’à la Capitale [par terre et par mer] ».

« Provisions pour la traversée » [jusqu’à Tsousima, Iki et Kyouchou].

« Distributions des provisions ».

« Rites des banquets en province ».

« Rites des banquets au Ministère des Rites ».

« Défenses au sujet des Trois Ports ».

J’ai résumé plus haut la plus grande partie de cette section. La dernière phrase est la suivante :