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d’envoyer des compagnies de soldats pour inspecter la vallée de ? [1] sin hto ; l’on profita de l’occasion pour prendre plus de trois cents personnes, hommes et femmes de la vallée de Ka htai ra, (dépendant de) la ville de Mak ? ra. Dès lors, (les gens de ce pays) rendirent hommage, payèrent tribut et exposèrent leurs affaires (à la cour).

En la neuvième année, keui hăi, le Păik tjan, violant son serment, s’unit aux Japonais par une alliance. Le Roi descendit à Hpyeng yang. Et le Sin ra expédia des envoyés qui firent un exposé au Roi, disant : « Les Japonais remplissent le territoire de ce pays, ils bouleversent les remparts et les fossés ; de (vos) esclaves[2], ils font (leur) peuple. (Nous) venons au Roi lui demander ses ordres. » Le grand Roi…… ensuite (ils) dirent leur loyauté……alors (?) violer ; les envoyés retournèrent déclarer pour……accuser.

En la dixième année, kyeng tjă, (le Roi) ordonna d’envoyer cinquante mille fantassins et cavaliers pour aller secourir le Sin ra. De la ville de Nam ke à la ville (capitale) du Sin ra, les Japonais remplissaient l’intervalle ; à peine les troupes arrivèrent-elles que les brigands japonais reculèrent ……………………………ils vinrent abandonner et s’arrêter. Ils poursuivirent jusqu’en Im na et Ka ra, puis attaquèrent la ville : la ville aussitôt se soumit. Les soldats des gens d’An ra attaquèrent la ville (capitale) du Sin ra et la ville de ?. Les Japonais remplissaient.

s’applique aux mots 敷言, 言教, kyo-en, en kyo, 敢令 kyo ryeng, que l’on verra plus bas.

1. 島 n’existe pas dans les dictionnaires.

2. 奴客, no käik, n’est pas une expression chinoise ; je pense que ces mots ont le sens de 奴隸, no ryei « esclaves ».

3. Ici la stèle porte plutôt, 辛, sin, que 來, răi ; peut-être trouvera-t-on audacieuse la restitution de răi, dans l’état de mutilation où est cette partie du texte.

4. Le caractère chinois. ne se trouve pas dans les dictionnaires.

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