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syeng, 新月城(environs de Kyeng tjyou, 慶州) ; le Kara, 加羅, région du sud-ouest du Kyeng syang to, 慶尚道, avec quelques-unes de ses divisions, An ra, 安羅, appelé aussi Ara kara, 阿羅加羅 (Ham an, 咸安) et Im na, 任那, correspondant au Grand Kara, 大加羅 (Ko ryeng, 高靈) et dont le nom prononcé Mimana par les Japonais n’avait pas encore paru sous cette forme dans les documents coréens ; le Păik tjyei, 百濟, appelé sur la stèle Päik tjan, 百獲, et dont la capitale était alors Nam hpyeng yang, 南平壤 ; c’est probablement aujourd’hui la citadelle du Peuk han, 北漢, au nord de Seoul. Dans diverses expéditions vers le sud (396, 400, 404), les Japonais, qui s’étaient avancés jusque dans le territoire de Täi pang, 帶方 (ancienne commanderie chinoise entre la rivière Hpai, 淇水, aujourd’hui Tai tong kang, 大同江, et la rivière Ryel, 列水, aujourd’hui Han kang, 漢江) furent repoussés plusieurs fois ; le Sin ra fut secouru, le Păik tjyei abattu ; l’un et l’autre devinrent vassaux du Ko kou rye.

D’autres expéditions sont moins claires, ainsi celle de 395, où le roi soumit les tribus montagnardes de la vallée de la rivière Yem, 鹽水 (peut-être Yem nan syou, 鹽難水, Teung kai kang, 佟 佳江), et d’où il revint en chassant à travers la région de Hpyeng to, 平道 (sud du Liao tong ?) ; pour celle de 398, on n’identifie aucun nom ; celle de 407, autant qu’on peut le voir avec les lacunes du texte, a été dirigée contre le Päik tjyei et les Ja-