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le gouvernement fait l’objet des treize premiers chapitres, les chapitres I, II et III étant consacrés à la Cour, le chapitre IV à l’administration générale, les chapitres V à X aux ministères et bureaux spéciaux divisés en six séries, les chapitres XI et XII à l’administration locale et le chapitre XIII à l’organisation militaire. Dans la seconde partie, les chapitres XIV, XV et XVII à XX étudient les divisions hiérarchiques du peuple coréen, le chapitre XVI s’occupant des anciennes relations officielles avec la Chine et le Japon, relations qui avaient lieu par l’intermédiaire d’une classe spéciale, la classe des interprètes ; enfin les chapitres XXI et XXII traitent de l’organisation religieuse. Dans chaque chapitre et chaque subdivision de chapitre , j’ai disposé les faits suivant l’ordre chronologique : il sera facile, de la sorte, de voir l’introduction et le développement des idées chinoises.

Pour l’orthographe des mots coréens, j’ai suivi la transcription adoptée par les Missionnaires des Missions Etrangères dans leurs beaux ouvrages sur la langue ; Pour les caractères chinois seulement, dont la prononciation coréenne est souvent jugée incorrecte par les coréens eux mêmes, je me suis efforcé de donner une transcription plus régulière en me servant du dictionnaire chinois coréen intitulé Chŏnun okp’yŏn [Tjyen oun ok hpyen], 全韻玉篇 전운옥편 (2 vol. in 4). Quant à la notation de l’aspiration, je l’ai maintenue sous la même forme que les Missionnaires de Corée lui ont donnée (h, hk, tch, ht, hp), quoique l’on fasse remarquer avec raison que l’aspiration coréenne suit la consonne et ne la précède pas : mais cette question m’a semblé secondaire dans une étude surtout historique et je n’ai pas cru devoir rompre avec le système en usage.

Je n’ai pas traduit littéralement les noms des administrations ni les titres des fonctionnaires, le mot-à-mot de pareilles expressions serait à peu près intelligible ; j’ai essayé de ne pas parler chinois en français et, malgré mes efforts, les termes qui ne sont pas réellement traduits, sont encore nombreux. J’ai, en général, donné des équivalents que j’ai empruntés à l’administration française, moderne ou ancienne, et, en cas de besoin, à l’administration romaine : il m’est arrivé même, dans quelques cas, d’en être réduit à imaginer des expressions. Je me suis toujours attaché à rendre