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le Conseil du Gouvernement (n° 306).


1132

書吏 서리, Sŏri [Sye ri], Clerc civil. En 1469, les Clercs civils des administrations de Seoul et des provinces, étaient choisis par des examens de capacité parmi les lettrés de la localité ou, faute de lettrés, parmi les gens du peuple. Leur temps de charge achevé (3600 jours), ils arrivaient au rang 7b ou 8b et pouvaient ou continuer leurs fonctions, ou devenir Chef de Relais (n° 901) ou Chef de Bac (n° 902). En 1744, les Clercs civils avaient été supprimés de tous les yamens de rang 3a ou au-dessous et remplacés par des Clercs ordinaires (n° 1134) ; les examens de capacité n’existaient plus et les Clercs étaient choisis parmi les gens de la localité. Aujourd’hui, les Clercs des principales administrations métropolitaines sont encore des Clercs civils ; ils forment un corps héréditaire, se transmettent les charges dans les mêmes familles et ne se marient qu’entre eux.

1133

鄕吏 향리, Hyangni [Hyang ri], Clerc de district : autres désignations : Hyangjok [Hyang tjok], 鄕族 향족 ; T’opan [Hto pan], 土班 토반. Les Clercs, qui n’étaient qu’une subdivision des précédents, n’exercent maintenant aucun office : ils forment dans beaucoup de districts une sorte de petite noblesse locale, qui fournit aux magistrats les Conseillers et Vice-Conseillers (cf. n° 884) et qui croirait déroger en s’alliant avec le peuple et en s’occupant d’une profession quelconque.


1134

書員 Sŏwŏn [Sye ouen], Clercs ordinaires.

Ils sont inférieurs aux Clercs civils qu’ils ont remplacés à peu près partout : primitivement ils étaient envoyés par la province au Ministère de l’Armée (n° 705) qui les mettait à la disposition des différentes administrations ; depuis l’établissement de l’impôt en grain (n° 371), on donne à chaque yamen une certaine somme à la place des Clercs fournis autrefois ; les offices de Clerc sont Aujourd’hui achetés par des gens du peuple ou donnés à des intendants de fonctionnaires. Ils sont peu rétribués, mais les titulaires trouvant le moyen de vivre aux dépens des yamens et du peuple. L’origine et la situation actuelle de tous les offices indiqués au-dessous sont les mêmes. Tous ces Clercs forment une sorte d’association méprisée par tous ceux qui sont au-dessus, mais redoutée du peuple, et influente même sur les fonctionnaires car ceux-ci, étant sans cesse déplacés, ne connaissent