tionary of the Luchuan language[1], et montrant entre ces insulaires et leurs voisins japonais une parenté linguistique des plus proches. Bien que le loutchouan ne soit pas écrit et que le chinois et le japonais soient les langues cultivées de l’archipel, cependant les études loutchouanes paraissent ainsi destinées à jeter un jour nouveau sur la langue et les antiquités japonaises. M. L. Riess[2] nous apprend d’autre part que les Loutchouans ont jadis occupé Formose, en partie tout au moins, et que leurs descendants, sous le nom de Lonkjous, y ont été retrouvés par les Hollandais au xviie siècle ; aujourd’hui l’île ne paraît plus contenir, outre les Chinois, que des peuplades malaises qui s’y sont établies dès le viie siècle.
Je donne ici en note les titres de quelques ouvrages relatifs aux îles Lieou khieou et à Formose[3].
Ainsi, dans l’aire géographique que je définissais au com-
- ↑ Asiatic Society of Japan, XXIII, supplément, 1895.
- ↑ Geschichte der lnsel Formosa (Mitth. Deutsch. Ges., VI, 59, 1897).
- ↑ B. H. Chamberlain, On the manners and customs of the Loochooans (Asiatic Society of Japan, XXI, 1893).
Hervey de Saint-Denis, Sur Formose et sur les îles appelées en chinois Lieou kieou (Journal asiatique, 1874, 1870).
Coronation of the king of Loochoo (China Reviex, vol. VII ; Hongkong, 1878-1879).
Sir E. Satow, Notes on Loochoo (Asiatic Society of Japan, I, 1873).
S. W. Williams, Journal of a mission to Lewchew in 1801 (North China branch of the Royal Asiatic Society, new series, VI, 1871).
Letters from R. J. Bettelheim, M. D., giving an account of his residence in Lewchew. Canton, 1852 ; in-8o.
Le P. Furet, Les îles Loutchou (Revue orientale et américaine, 1859).
F. G. Müller Beeck, Geschichte der Liu kiu Inseln. (Berliner Gesellschaft für Anthropologie, 1883).
C. Imbault-Huart, L’île Formose, histoire et description. Paris, 1893 ; in-4o.
H. Cordier, Bibliographie des ouvrages relatifs à l’île Formose. Chartres, 1893 ; in-4o.