qui mérite une attention toute spéciale est la Grammaire de la langue écrite, publiée par M. Aston en 1877 (Yokohama, in-4o) : sous un petit volume, elle condense tout l’essentiel. des diverses formes revêtues successivement par la langue japonaise et en démontre, avec une parfaite clarté, tout le mécanisme si régulier.
Je dois ajouter que les ouvrages pour l’enseignement de la langue parlée, dont je cite quelques-uns en note, ne me semblent pas tout à fait à la hauteur de ceux qui traitent de la langue écrite : je ne trouve pas, par exemple, de ces excellents recueils de dialogues comme il en existe quelques-uns pour le chinois, qui donnent des conversations de tous genres entre interlocuteurs appartenant à toutes les classes de la société, joignent au texte indigène une transcription européenne et une traduction, et ajoutent des notes relatives aussi bien à la grammaire qu’aux mœurs du pays, lorsque l’occasion s’en présente ; je sais bien que, si les auteurs d’ouvrages élémentaires ne donnent presque jamais le texte indigène, c’est intentionnellement ; mais, à mon avis, il faut, pour comprendre le japonais, être en état de le lire. Et, puisque l’occasion a amené sous ma plume l’expression d’un regret, je vais en avouer un autre qui est relatif à une question de philologie : je trouve bien naturel que, pour la transcription d’une langue étrangère, un Allemand emploie les lettres avec une valeur allemande et qu’un Anglais leur donne un son anglais ; mais je ne puis comprendre d’où vient le système de transcription du Romaji kai, qui n’est ni allemand, ni anglais, ni à coup sûr français ; qui ne correspond pas à la prononciation actuelle ; qui ne tient
written style. London, 1886 ; in-8o. — A Handbook of colloquial Japanese. London, 1888 ; in-8o.
R. Lange, Einführung in die japanische Schrift. Stuttgart und Berlin, 1896 ; in-8o. — Lehrbuch der japanischen Umgangssprache. Stuttgart und Berlin, 1890.