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passait pas de jour où l’on ne lût plusieurs mesures de ce genre au Moniteur officiel[1].

Quoi qu’il en soit, le nombre des journaux et revues s’est accru sans discontinuer. Le premier journal quotidien, le Yokohama mai niti sin bun [texte chinois]橫濱每 日新聞, Journal quotidien de Yokohama, parut en 1871, à la 4e  lune ; transporté à Tôkyô en 1879, il prit le nom de Journal quotidien de Tôkyô, Tou kiyau mai niti sin bun, [texte chinois]東京每日新開, et il est devenu depuis lors simplement le Journal quotidien Mai niti sin bun, [texte chinois]每日新聞. Je donne ci-dessous la date de fondation de quelques-uns des journaux les plus connus.

[texte chinois]東京日日新聞, Tou kiyau niti niti sin bun, Journal quotidien de Tôkyô, 1872, 2e  lune.

[texte chinois]郵便報知新聞 Yuu bin hau ti sin bun, Moniteur postal, 1872, 3e  lune.

[texte chinois]朝野新聞 Teu ya sin bun, Journal de la capitale et de la province, août 1873.

[texte chinois]讀賣新聞 Yomi uri sin bun, le Conteur, nov. 1874.

[texte chinois]時事新報 Zi zi sin hau, le Temps, mars 1882.

[texte chinois]日本, Nituhon, le Japon, février 1888.

[texte chinois]國民新聞 Koku min sin bun, le National, janv. 1890.

La Bibliothèque nationale de Paris possède (fonds japonais, 99) une collection des journaux et revues qui ont paru à Tôkyô, en 1876 et 1877 ; ces périodiques proviennent de l’Exposition de 1878 et ont

  1. Une loi de 1897 a supprimé la plupart de ces restrictions ; les mesures de suspension, de suppression ne peuvent être prononcées que par les tribunaux de droit commun ; en fait, la liberté de la presse est admise.