Page:Courant - De la lecture japonaise des textes contenant uniquement ou principalement des caractères idéographiques, 1897.pdf/22

Cette page n’a pas encore été corrigée
( 16 )

Phao hi à Tchheng ki…… Levant la tête, il contempla les figures qui se trouvent dans le ciel ; baissant la tête, il contempla les formes qui sont sur la terre. Autour de lui, il contempla les bigarrures des oiseaux et des animaux, ainsi que ce qui convient au sol. Au près, il prit en considération toutes les parties de son corps ; au loin, il prit en considération tous les êtres.

NOTES

ahugeba = yang, huseba = fou sont mis en japonais au mode que l’on nomme conditionnel (mode subordonné avec puisque, parce que). Ce mode suffirait à indiquer la relation que le chinois tourne différemment au moyen de tse ; mais ce dernier mot est traduit littéralement par sunahati, pour ne laisser aucun caractère sans traduction.

yu thien…… yu ti, entre les caractères de chacun de ces deux groupes, on trouve le crochet 一 qui indique l’inversion (thien yu ……ti yu) et le chiffre qui place l’expression avant le verbe affecté du chiffre 二.

koan niao cheou ; etc., on lit d’abord les mots qui n’ont pas de nu méro (niao cheou tchi oen), puis ceux qui ont le numéro 一 (ti tchi yi), ensuite le caractère qui porte le numéro 二 (yu) et enfin le verbe qui est affecté du 三 (koan). Le premier to est écrit en kana ; le second correspond à yu, dont il est la traduction exacte. Wo, marque de l’accusatif, est en kana : on notera que le japonais ne craint pas d’accumuler les postpositions.

tchou est rendu par kore, ceci, mis à l’accusatif ; chen = mi, oou = mono sont mis au datif ; il y a de nouveau divergence entre le japonais et le français ; mais en réalité, tchou peut souvent être rangé parmi les particules dites explétives et les seuls compléments qui importent au sens, sont chen et oou, qu’ils soient compléments directs ou indirects.