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LXXXV
INTRODUCTION.

n'ont jamais eu de syllabaire ni d'alphabet tiré des idéogrammes, du moins il n'en existe aucune trace ; et jusqu'à la fin du VII siècle, il n'ont rien écrit de la langue indigène, sauf des noms propres et des titres. En 692, le lettré Syel Tehong "réussit à expliquer le sens des neuf king en langue vulgaire pour l'enseignement de ses élèves" ; tels sont les termes employés par le Moun hen pi ko, au livre 83. Le Sam kouk să keui, dans la biographie de Syel Tchong, s'exprime différemment et dit que Syel Tchong "prit soin de lire à haute voix les neuf king' à l'aide de la langue vulgaire pour l'enseignement de ses élèves ; jusqu'à présent, les étudiants suivent son exemple". Enfin la préface de Tjyeng Rin tji[1] pour le E tjyei houn min tjyeng eum[2], s'exprime ainsi : "Autrefois, Syel Tchong, du royaume de Sin ra, créa l'écriture ri tok", qui est usitée jusqu'aujourd'hui dans les yamens et parmi le peuple. Mais elle se compose, uniquement de caractères empruntés au chinois, qui sont durs

1. 神文王十二年摺薛聰高秩聰博學能以方言解九 經義訓導後生 (Moun hen pi ko, liv. 83).

2. 待以方言酸九經訓導後生至今學者宗之 (San kouk să keui, liv. 46).

3. 鄭麟趾,

4. Ouvrage de 1446, no 47.

5. Prononciation usuelle : ni do pour ri do.

  1. 3
  2. 4