Page:Courant - Bibliographie coréenne, tableau littéraire de la Corée, tome 1, 1894.djvu/84

Cette page n’a pas encore été corrigée
LXXXII
INTRODUCTION.

Ce qui a d’abord été apporté par les moines bouddhistes, ce sont les livres de leur religion ; puis sont venus les livres classiques de la Chine, diverses œuvres historique, des ouvrages d’astronomie, d’astrologie, de médecine, quelques volumes taoïstes. Les indications que j’ai trouvées tant chez Ma Toan lin que chez les auteurs coréens, au sujet des livres apportés de Chine, se trouvent dans la présente Bibliographie aux places assignées par la nature des œuvres auxquelles elles se rapportent. Ce sont ces ouvrages qui ont été étudiés des Coréens, spécialement dans les Colléges de Lettrés fondés par les différents Rois de la péninsule ; ils étaient aussi dans les mains des hoa rang[1], ces jeunes gens choisis par les rois de Sin ra pour leur intelligence et leur bonne grâce, élevés dans le Palais, instruits dans tous les exercices du corps, dans toutes les élégances de l’esprit et appelés ensuite aux plus hautes fonctions ; ces ouvrages encore ont fait l’objet des examens fondés dans le Sin ra à la fin du VIIIe siècle. Les fils des plus grandes familles s’appliquaient avec ardeur aux études chinoises ; dès 640, des Coréens allaient étudier en Chine ; les hommes d’état les plus célèbres du Sin ra, tels que Kim Heum oun[2], Kim You sin[3] et

1. 花郎.

2. 金散運.

3. 金庾信.

  1. 1
  2. 2
  3. 3