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LXXIX
INTRODUCTION.

été contestée, le style très simple porte des marques d’antiquité et de bonne foi, le plan de l’ouvrage est très clair et tout à fait imité de celui des Mémoires historiques de Seu ma Tshien[1].

De plus, ce livre ayant été composé par ordre royal, Kim Pou sik a dû avoir à sa disposition tous les documents alors existants et aujourd’hui disparus ; il en indique quelques-uns, sans en donner nulle part une liste complète, et, comme il n’a pas inséré dans son ouvrage quelques chapitres d’histoire littéraire, s’écartant en cela des exemples chinois, nous n’avons sur

d’autre part, la postface parle de la gravure des planches d’impression : cette difficulté pourrait être levée, en admettant que mon édition est une reproduction exacte, sans date et sans indication d’aucune sorte, faite au moyen de caractères mobiles, d’une ancienne édition gravée. La date de la gravure n’est pas non plus donnée clairement, mais les titres des fonctionnaires qui s’en sont occupés, permet de la, fixer à 1394 ou 1454.

D’ailleurs, la première édition du Sam kouk était à cette époque perdue depuis longtemps, et c’est d’après une copie manuscrite retrouvée dans la province de Kyeng syang, 慶 尙, qu’ont été gravées les planches nouvelles : cette copie était incomplète sur quelques points, puisque, dans plusieurs livres, on trouve des lignes inachevées, où le sens est interrompu ; vraisemblablement, l’ouvrage était précédé d’une dédicace, d’une préface, d’un avertissement qui n’ont pas été conservés.

La Bibliothèque de Tokyo possède une copie manuscrite du Sam kouk, faite d’après un exemplaire manuscrit qui se trouve à l’École Normale de cette ville ; cette copie présente d’assez nombreuses lacunes qui n’existent pas dans mon exemplaire ; je n’ai pu savoir quelle est l’origine de la copie de l’École Normale<ref>

1. 司馬遷•

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