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LXXVII
INTRODUCTION.

rédiger désormais l’histoire du royaume. Ce n’est qu’un peu plus tard que fut fondé le Collége des Lettrés[1], imitation de la Chine ; c’est vers— la même époque qu’on trouve mention de gens du Sin ra versés dans la langue chinoise, tels que Kim Tohyoun tchyou[2], ainsi que son fils Kim In moun[3].

Ainsi, tandis que le développement des études chinoises remonte pour le Ko kou rye à la fin du IV : siècle et que vers la même époque les caractères furent introduits dans le Păik tjyei, le royaume de Sin ra ne paraît avoir profité de ce progrès de civilisation que plus tard, après le Japon, dans le cours du VI siècle.

Maintenant, jusqu’à quel point sont exacts les faits que j’ai cités et qui sont tous tirés du Sam kouk să keui ? c’est-à-dire quelle est la valeur documentaire de cet ouvrage ? Il a été composé par un grand fonctionnaire de la Cour des rois de Ko rye, Kim Pou

臣之善惡示褒貶於萬代不有修撰後代何觀王深然之, 命大阿演居装夫等廣集文士俾之修撰 (Sam kouk să keui, liv. 4).

1. 神文王二年六月立國學置卿一人 (Sam kouk să keui, liv. 8).

2.金春秋 ; il régna de 654 à 661 et est connu sous le nom de Htai tjong, 太宗王

3.金仁問

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