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LXVII
INTRODUCTION.

nombre d’ouvrages sur les langues étrangères, la médecine, l’astrologie, dans quelques éditions des classiques, dans certains livres bouddhiques et taoïstes. L’emploi simultané des deux sortes de caractères concourant à former une seule et même phrase, où. les lettres coréennes sont réservées pour les particules grammaticales, n’existe, à ma connaissance, que dans un recueil manuscrit de chansons, le Ka kok ouen ryou (no 424). Les caractères chinois sont presque toujours usités en Corée sous la forme correcte ; toutefois, dans des volumes, tels que le You sye hpil tji (no 43), le Sye tjyen tai moun (no 187), dans certaines pièces officielles, un sinologue remarquera des caractères employés de façon inexplicable, et d’autres caractères qui n’ont rien des lettres coréennes et qui ne sont pas non plus chinois. Un bref examen des livres coréens nous conduit donc à rechercher quelle part ont, dans l’écriture, ces trois sortes de caractères, coréens, chinois proprement dits et semi-chinois, et d’abord quelle en est l’origine.

Les documents sont peu nombreux relativement à l’introduction et à l’emploi des caractères chinois en Corée : cependant le Sam kouk sa keui (no 1835), ouvrage écrit en chinois au XIe siècle, cite quelques