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LXV
INTRODUCTION.

ces planches sont dessinées au trait, d’une façon aussi simple que possible, ce sont presque des figures schématiques et elles n’ont aucune prétention artistique. Les ouvrages, manuscrits ou imprimés, relatifs aux rites[1] renferment de nombreuses gravures du même genre, qui représentent les cortéges, les vêtements, les instruments de toutes sortes employés dans les cérémonies ; elles sont parfois très indistinctes à cause de l’usure des planches, parfois au contraire d’une impression nette et d’un dessin ferme ; dans celles qui représentent des danses, les mouvements et les plis des vêtements sont assez bien saisis, mais la perspective est presque nulle et les personnages sont simplement juxtaposés. Quelques-uns de ces ouvrages contiennent aussi des dessins de fêtes célébrées dans le Palais, de temples, de portes monumentales : ces dessins sont toujours d’une précision très sèche à cause de l’absence des ombres, mais la perspective est observée exactement ; le point de vue est placé très haut et l’effet est analogue à celui de beaucoup de dessins européens du Moyen-Age. Les scènes de la vie de Confucius

1. O ryei eui (no 1047) ; Sang ryei po hpyen (no 1316) ; Hoa syeng syeng yek eui kouei (no 1299) ; Tjin tjyak tjyeng ryei eui kouei (no 1302) ; Tjin tchan eui kouei (nos 1305, 1306, 1307) ; Ouen hăing tjyeng ri eui kouei (no 1398).

  1. 1