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LVII
INTRODUCTION.

prêtes pour le Tong moun ko ryak (no 1744) ; mais il ne paraît pas avoir été fort répandu, probablement à cause des frais considérables qu’entraîne la confection de types en cuivre. Les ouvrages imprimés en caractères mobiles par ces administrations et par des particuliers, car il en existe quelques-uns, sont loin d’avoir l’élégance des impressions royales dues au même procédé.

En dehors des quelques classes que je viens d’indiquer, il existe encore un bon nombre de livres, en caractères chinois, qu’il est difficile de faire rentrer dans aucune d’elles et qu’aucune ressemblance ne permet de réunir ensemble, format, papier, style des caractères, tout étant différent ; ce sont des livres de littérature, d’histoire, des reproductions d’ouvrages chinois, des œuvres des lettrés célèbres, publiées aux frais des collèges où ils sont honorés, ou par les soins de leur famille ; très restreint est, le nombre des livres de la sorte qui sont imprimés par les libraires dans un but commercial Comme quantité, ces ouvrages forment au plus un quart de ceux que l’on rencontre chez les marchands de livres ; avec les volumes tout à fait communs, presque tous en coréen, qui composent plus de la moitié d’un fonds ordinaire, ils sont seuls