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XLII
INTRODUCTION.

Roi et pour quelques impressions très soignées. Les qualités secondaires, avec la même texture, sont moins épaisses, étant plus battues, ce qui permet de la même, quantité de matière de faire plus de feuilles ; lorsque ce papier est très mince, les baguettes des claies, sur lesquelles on le fait sécher, y laissent une légère trace transparente, ce qui lui donne un aspect vergé. Les belles espèces de papier de seconde qualité sont en usage pour écrire les compositions des examens ; ces compositions sont ensuite achetées par des industriels et passées à l’huile, le papier acquiert ainsi plus de résistance et devient complètement imperméable, il sert alors à faire des manteaux pour la pluie et à tapisser le sol des habitations, on en recouvre des paniers, on en fait des éventails. Le papier commun est préparé avec les parties les plus grossières de l’écorce et avec le résidu de la fabrication des plus belles qualités, on y ajoute aussi de la paille et d’autres corps étrangers : au battage, il s’amincit inégalement et présente des trous à côté de parties épaisses. Avec le papier de seconde qualité enduit d’une teinture jaune gommeuse, on fait les couvertures de livres.

Dans les livres coréens de quelque époque qu’ils

1. Tai ho tji, 大好紙, et autres,