Page:Courant - Bibliographie coréenne, tableau littéraire de la Corée, tome 1, 1894.djvu/35

Cette page n’a pas encore été corrigée
XXXIII
INTRODUCTION.

homme change de postnom. De plus, toute personne qui prétend au titre de lettré, a un surnom[1], qui peut être aussi changé, et un nombre variable de noms littéraires ou pseudonymes[2], limité seulement par le bon plaisir du possesseur : si généralement un seul semble suffisant, il n’est pas rare de trouver des gens qui en ont deux ou trois, et quelques auteurs en ont bien davantage, jusqu’à sept ou huit ; souvent les pseudonymes sont tirés de noms de localité, ce qui prête à confusion. Les grands fonctionnaires ; qui se sont distingués par leurs services, reçoivent du Roi des titres nobiliaires[3] de leur vivant, des noms posthumes[4] après leur mort. Ces noms, postnoms, surnoms, pseudonymes, titres nobiliaires, noms posthumes sont usités concurremment pour désigner celui à qui ils appartiennent ; parfois aussi on parle d’un fonctionnaire en employant le nom de sa fonction actuelle, ou, s’il est mort, de la fonction qu’il a remplie de son vivant, ou de la fonction qui lui a été accordée après sa mort. S’il est rare que deux Coréens aient même nom et même postnom, les similitudes de pseudonymes sont moins rares, et celles de titres nobiliaires ou autres sont très fréquentes. La même confusion règne parmi

1. Tjă, 字.

2. Ho, 號.

3. Pong ho, 封號.

4. Si ho, 諡號.

  1. 1
  2. 2
  3. 3
  4. 4