Page:Courant - Bibliographie coréenne, tableau littéraire de la Corée, tome 1, 1894.djvu/26

Cette page n’a pas encore été corrigée
XXIV
INTRODUCTION.

près de lui et qui ne se dérange que pour les acheteurs importants. Il rougirait de mettre en montre ces volumes communs et à bas prix qui sont écrits en langue coréenne ; s’il en a, il les relègue dans un coin ; ce qu’il expose, ce sont des livres en langue chinoise, des exemplaires neufs des classiques, des exemplaires d’occasion des ouvrages les plus variés par le sujet, les plus différents par la date, les uns imprimés, les autres manuscrits ; parfois des éditions assez communes parfois des éditions royales, de grand format, d’une typographie soignée, sur un papier souple et fort, de teinte légèrement ivoirine et rappelant le papier impérial du Japon. D’ailleurs, la reliure est toujours la même que celle des livres vulgaires : seulement le papier jaune de la couverture est plus beau, la garde est de papier non imprimé ; la ficelle rouge est de rigueur : il n’y a guère que quelques manuscrits qui soient recouverts en papier blanc jaunâtre et reliés de ficelle bleue ou verte.

Ce n’est pas seulement chez les marchands que l’on trouve des livres, il existe aussi un assez grand nombre de cabinets de lecture[1], qui possèdent surtout des ouvrages communs, romans ou chansons, presque

1. Syei tchăik ka, 貰册家.

  1. 1