Page:Courant - Bibliographie coréenne, tableau littéraire de la Corée, tome 1, 1894.djvu/130

Cette page n’a pas encore été corrigée
CXXVIII
INTRODUCTION.

Nanking, d’un nombre considérable de livres pro venant de la bibliothèque impériale de la dynastie des Song[1] renversée peu auparavant, et parmi lesquels devaient se trouver les œuvres de Tchou Hi[2]. Les auteurs indigènes n’ont pas été sans remarquer la coïncidence de ce fait avec l’essor pris dès lors par le confucianisme ; il est difficile de prouver l’action directe de l’achat fait à Nanking sur la philosophie coréenne : mais ce qui ne peut être nié, c’est l’influence sur elle des idées du grand philosophe et historien Tchou Hi. Celui-ci, le dernier venu de l’école qui a fleuri sous les Song, successeur des Tchang Tsai[3], des Tcheou Toen yi[4], des frères Tchheng[5] a repris, approfondi, coordonné dans un vaste système les travaux de ses devanciers : c’était la première fois qu’un écrivain, en creusant aussi loin les théories de Confucius et de Mencius, savait rester orthodoxe, étudiant de près l’antiquité, expliquant par les faits les idées des anciens sages, historien et critique, moraliste et métaphysicien tout ensemble, cherchant sous les évènements les conceptions, et sous les con-

1.Ce fait est relaté par le Moun hen pi ko.

2.朱 ? (1130-1200).

3.張 ?.

4.周致頓.

5.程 子.

  1. 1
  2. 2
  3. 3
  4. 4
  5. 5