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CONFÉRENCES AU MUSÉE GUIMET

[texte coréen] (Nariaki)[1], seigneur de Mito [texte coréen] (Mito), en 1842, fait fondre en canons les cloches des temples, exerce les troupes, change le mode de location des terres domaniales, modifie les lois sur les prêts d’argent ; le bakou-hou le laisse agir. Mais un parti s’organise à Mito, accuse le seigneur : le bakou-hou met celui-ci aux arrêts, kinsin [texte coréen](kinsin), et lui donne son fils Yosiatsou [texte coréen] (Yosiatu) pour successeur (1844). À la fin de 1849, une question de succession éventuelle trouble le Satsouma, cause des harakiri, des bannissements : le bakou-hou prescrit au seigneur Narioki [texte coréen] (Nariwoki) de se retirer et de remettre le pouvoir à son fils aîné Nariaki, héritier désigné (début de 1851). Le bakou-hou apparaît ainsi comme pouvoir régulateur[2] ; mais jusqu’à désap-

  1. Souvent désigné par son nom posthume, Rekkô [texte coréen] (Retukou).
  2. Bouké cho hatto [texte coréen] (Buke siyo hatuto) promulgués en août-septembre 1615, art. 6 : « En toute province, si un château doit être réparé, avis en doit être donné à l’autorité supérieure. En outre la construction d’un château neuf est sévèrement interdite ». La défense, répétée dans les