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LES CLANS JAPONAIS SOUS LES TOKOUGAWA

Quelques années plus tard, Nariaki - -, (Nariaki) l’un des successeurs de Sigétaka (1851-1858) procède aussi librement à ses réformes qui complètent les précédentes. Ses bateaux à vapeur sont les premiers construits au Japon ; ses côtes sont garnies de torpilles, ses frontières défendues par la cavalerie qu’il crée. Il donne une attention soutenue à l’instruction publique, fonde des écoles dans les districts, renouvelle les règles du Zôsi-kwan - - -(Zausikuwan), la principale école de sa capitale : il en bannit les amplifications littéraires, y prescrit l’étude intelligente de la morale et de l’histoire chinoises, de l’histoire et des lois nationales, des sciences européennes.

Fréquemment sous les Tokougawa, les seigneurs fondent des écoles, remanient leurs finances, réforment le système économique de leurs domaines ; les émissions de papier-monnaie, les emprunts aux grands marchands de Édo et d’Osaka sont innombrables.

Le bakou-hou - -(baku-hu), gouvernement du chôgoun, n’intervient dans les seigneuries qu’en cas de dissensions : il agit alors comme autorité supérieure, donne des ordres et est obéi. Nariaki