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MUSE DES ENFANTS.

Oiseaux, enfants ne peuvent vivre Que sous l’aile de leurs parents ; Enlevés, la mort les délivre Des ravisseurs, traîtres, méchants. Or, si tu crains d’être victime De l’aigle et de me voir mourir, Iras-tu commettre le crime Qui te fait trembler et pâlir ? 1 — Ah ! certes non, douces fauvettes ! Gardez donc votre joli nid, Et ne soyez plus inquiètes Sur le sort de votre petit. Désormais je passerai vite Devant le buisson protecteur, Pour mériter que l’on me cite Comme un bon fils, comme un bon cæur.