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MUSE DES ENFANTS.

J’aime à voir la mer en furie Bondir, s’élancer vers les cieux, Et du ruisseau de la prairie Suivre le cours silencieux. Mais ce que j’aime avec ivresse, Avec amour, þonheur et foi, D’une sainte et douce tendresse, Enfant, c’est toi !

J’aime tout ce que Dieu nous donne, Les gais sourires du printemps, L’été fleuri, le pâle automne, L’hiver qui vient glacer nos champs. Mais ce que j’aime avec ivresse, Avec amour, bonheur et foi, D’une sainte et douce tendresse, Enfant, c’est toi !

i Cette poésie, tirée de l’Orpheline du 41, se vend sous le titre « Enfant, c’est toi ! » chez M. Cauvin, éditeur de musique, 1, rue Montpensier, Paris. Cette mélodie a obtenu un vif succès.