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langage, dans une moisson beaucoup plus considérable, qu’il ne créa pas, mais émonda ». J’ai rappelé aussi les articles de M. H. Guy sur les sources françaises de Ronsard et de M. P. Lafenestre sur François Maynard, publiés dans la Revue d’histoire littéraire de la France (1902 et 1903), de M. Schultz-Gora sur la source d’un vers de Malherbe dans la Zeitschrift für französische Sprache und Litteratur (1903), de M. Pietro Toldo sur la poésie burlesque de la Renaissance dans la Zeitschrift für romanische Philologie (1904) (le même auteur continue ses études sur l’Arioste en France, voy. article des Studi romanzi publiés par Monaci, Rome 1903), et la brochure de M. Ettore Bini, Di un poemetto giovanile di François de Malherbe (Pise, Mariotti 1903). Il est inutile de reprendre ici l’énumération d’ouvrages d’un intérêt moins général ou moins immédiat qu’on trouvera indiqués en leur lieu dans les notes de chaque chapitre.

Sauf indication contraire, Malherbe est cité d’après l’édition Lalanne, Ronsard d’après l’édition Blanchemain, Desportes d’après l’édition Michiels. Le sonnet de Malherbe à Perrache est reproduit dans l’édition Jannet ; quelques pièces dont MM. Gasté, Roy et Bourrienne ont augmenté l’œuvre de Malherbe, sont encore à chercher dans les monographies qui en ont révélé l’existence. La paternité de la pièce publiée par M. Lalanne, I, 363, a été établie, comme nous l’avons rappelé, dans le Mémorial généalogique des Malherbe, publié par M. de Blangy (Caen, Valin, 1901) p. 67.

Comme nous n’avons envisagé qu’un aspect de Malherbe, ce n’est pas ici le lieu de dresser une bibliographie complète de Malherbe, ni même une liste des derniers jugements portés sur lui ; la bibliographie