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quaires de Normandie, 1896) ; id., L’Esprit normand en Angleterre (chapitre de Poésie du moyen âge) ; M. Soubiau, L’évolution du vers français au XVIIe siècle ; J. Vianey, Mathurin Régnier ; L. Arnould, Racan (et id., Anecdotes inédites sur Malherbe) ; Ch. Urbain, Nicolas Coeffeteau (thèse, Paris, 1893) ; Cognet, Godeau (thèse, Paris, 1900) ; G. Grente, Jean Bertaut (thèse, Paris, Lecoffre, 1903, avec une bibliographie d’ouvrages dont beaucoup présentent un intérêt au point de vue de Malherbe), et d’autres travaux dont le sujet touche de près ou de loin à Malherbe et ses sources. Dans la même catégorie il faut placer F. Guizot, Corneille et son temps (nouvelle éd., 1889), qui n’a pas trop vieilli depuis sa publication déjà ancienne, et dont les juges de Malherbe (sauf le duc de Broglie) se servent peu : Guizot a deviné l’imitation de la IVe Églogue de Virgile dans la « Prière pour le roi allant en Limousin ». Il faut aussi tenir compte, évidemment, des pages consacrées à Malherbe dans les récentes histoires de la littérature française, notamment dans celle de M. E. Faguet et dans la Geschichte der französischen Litteratur de MM. Suchier et Birch-Hirschfeld (Leipzig 1900), et d’un ouvrage moins récent, Lotheisen, Geschichte der französischen Litteratur im XVII. Jahrhundert, t. I. Mentionnons une étude qui semble avoir passé inaperçue, ou du moins qui est fort oubliée, Amiel, Ronsard et Malherbe (Genève, 1849, in-8o). Dans cette dissertation de 16 pages (Collèges et Gymnase de Genève, année scolaire 1849-1850), Amiel (que je cite d’après l’obligeante communication de M. Roget, de Genève) concluait déjà « que Malherbe s’était taillé toute sa poétique dans ce qu’il détruisait…, qu’il glana quelques formes de vers, de strophes, de