cèrent à retarder jusqu’à la date que vous connaissez. On profita du retour de M. Walter Hines à Montréal pour exécuter le forfait. Prenant tous les moyens possibles pour le faire passer pour le meurtrier. Afin d’être à l’abri de la justice.
À son arrivée M. Hines écrivit à son ancienne amie ; c’est pour cette raison que les deux complices ont pu savoir qu’il était à Montréal.
Aussitôt le Dr Pierre chercha à localiser l’hôtel où il se retirait afin de pouvoir lui dérober quelque chose, qui, trouvé sur les lieux du crime compromettrait M. Hines comme la chose s’est produite.
Lançant ainsi la justice sur une fausse piste. Je découvris cela lors de la perquisition dans la chambre d’hôtel de M. Hines, le maître de l’hôtel qui nous accompagnait m’apprit qu’un individu qu’il dit pouvoir identifier est venu demander M. Walter Hines quelques minutes après son départ de l’hôtel pour aller au rendez-vous qui avait été fixé.
Le soir de l’arrestation je me fis remettre la clef de la chambre afin de la remettre à son propriétaire. Mais avant de la rapporter je l’ai gardée quelques jours afin de pouvoir la confronter avec une clef que je trouvai, dans le bureau du Dr Pierre, les deux clefs sont identiques. C’est pourquoi il lui fut possible de s’introduire dans la chambre de l’accusé et c’est ce qui explique la présence du couteau de chasse qui portait ses initiales (W. H.) et qui fut trouvé dans la gorge de la victime.
Le juge — À votre dire, la fille de M. Roy devait subir le même sort que son père.
— Oui, Votre Honneur. Elle aurait sûrement subit le même sort s’il