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lité que vous pensez avoir donnée à votre esprit ?
Mais aimer et vous voir aimée,
Est une douce illusion,
Qui dans votre cœur s’est formée
De concert avec la raison.
D’une amoureuse sympathie
Il faut pour arrêter le cours,
Arrêter celui de nos jours ;
Sa fin est celle de la vie.
Puissent les destins complaisans
Vous donner encore trente ans
D’amour et de philosophie.
C’est ce que je vous souhaite le premier jour de l’année 1701, jour où ceux qui n’ont rien à donner, donnent pour étrennes des souhaits.
Fin des Lettres de mademoiselle de l’Enclos
et de M. de Saint-Evremont.