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nom. Ceux qui tiennent par le sang à ce patriarche de la colonie, ils sont légion, descendent de Marie-Guillemette Hébert et de Marie-Françoise, fille de Guillaume Hébert et petite-fille de Louis Hébert.

Les Couillard possédèrent des domaines considérables à Québec même. Guillaume Couillard reçut, dès 1627, du duc de Ventadour, un domaine de cent arpents qui prenait au bout des terres de Louis Hébert. Charles Couillard de Islets de Beaumont, son fils, posséda le fief des Islets. En 1672, il obtint la seigneurie de Beaumont. Louis Couillard de Lespinay, son frère, acquit la seigneurie de la Rivière du Sud, dans le comté de Montmagny ; il fit concéder, en 1672, à sa fille Geneviève, la seigneurie de l’Islet St-Jean. Louis Couillard compte encore de nos jours des descendants qui détiennent des parts assez considérables dans la seigneurie de la Rivière du Sud. Ce sont les Couillard Dupuis et les Fournier.

Quant à la seigneurie de l’Islet St-Jean, après avoir été séparée entre les Couillard Després et des Écores, elle est passée en des mains étrangères. Un seul descendant possède de nos jours une faible portion du domaine des ancêtres[1].


Note du chapitre XII, (page 106)


Le mariage de Martin Provost à Marie-Olivier Manitouabewich fut l’un des rares mariages contractés entre Français et Sauvages. Il y eut peu d’unions de cette sorte. Le Dictionnaire de Mgr Tanguay et nos Archives paroissiales le prouvent surabondamment.


Note du chapitre XIII, (page 122)


Joseph Hébert, fils de Guillaume Hébert et d’Hélène Desportes, fut baptisé le 3 novembre 1636. Il eut pour parrain M. de Montmagny, gouverneur de la Nouvelle-France ; pour

  1. Voir l’Histoire des Seigneurs de la Rivière du Sud.