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qu’il nous fut donné de parcourir les jardins du Séminaire et de l’Université Laval, nous nous sommes demandé si un jour la bonne ville de Québec ne songerait pas à immortaliser Louis Hébert et Guillaume Couillard.

Ce vœu que nous formulions en 1907, et dernièrement en 1912, est sur le point de se réaliser. Pour célébrer dignement le troisième centenaire de l’arrivée du premier colon canadien un monument splendide sera érigé dans la vieille capitale en 1917. Guillaume Couillard recevra, lui aussi, espérons-le, l’apothéose des conquérants pour avoir collaboré à l’œuvre de Louis Hébert.

Puissent les promoteurs du monument rencontrer l’appui de tous les vrais patriotes. La Province de Québec se doit d’honorer ainsi ces pionniers qui ont tant fait pour la Nouvelle-France. Elle pourra alors dire en toute vérité qu’ELLE SE SOUVIENT.

Hébert, toi le premier, du sol canadien,
Tu tiras ton bonheur, ta gloire et tout ton bien !
À tes côtés, Couillard, noble et digne recrue,
Comme toi s’enrichit, en suivant sa charrue !
Honneur, cent fois honneur à ces Premiers Colons ! ! ! !

Les descendants de ces premiers pionniers, qui sont légion, se réuniront, eux, dans la chapelle des Dames de l’Hôtel-Dieu, et y prieront pour leurs ancêtres ; comme hommage de leur piété filiale, ils placeront une plaque commémorative à l’endroit où furent déposés jadis les restes vénérés de Guillaume Couillard et de Marie-Guillemette Hébert, son épouse.

Iberville, le 22 décembre 1912.