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arrivait trop tard : car M. d’Argenson, Gouverneur, n’eut la nouvelle de ce désastre que par M. de Lespinay, celui même pour lequel on s’était mis au hasard qui, ayant entendu le bruit des fusils, fit voile vers Québec, pour avertir qu’il y avait du danger. Mais, quand il sut que c’était pour lui que ces vaillants gentilshommes s’étaient ainsi exposés, il faillit mourir de douleur. »

Telle fut la mort héroïque de Nicolas Couillard et de ses compagnons. Le fils de Guillaume Couillard, M. Jean de Lauson, Ignace Sévestre furent inhumés dans l’église de Québec, le 24 juin 1661.

Au mois d’octobre de l’année 1662, Guillaume Couillard, sieur des Chênes, fut tué à Tadoussac, avec un autre Français. Comme on le voit, les deuils succédaient aux deuils dans la famille Couillard.

À quelque temps de là on apprit la certitude de la mort de Joseph Hébert, petit-fils de Louis Hébert. Il avait épousé, le 12 octobre 1660, Mlle Marie Charlotte, fille de feu Pierre-Charles de Poytiers, écuyer, capitaine d’infanterie, et de feue Mlle Hélène de Belleau, du petit Espagne, sis à une lieue de la ville de Montdidier, en Picardie.

Hélène de Poytiers convola en secondes noces avec Simon Lefebvre, sieur Angers. Il fut l’ancêtre de l’honorable famille de ce nom si répandue dans les environs de Québec.

Quant à Françoise Hébert, sœur de Joseph, et nièce de Guillaume Couillard, elle épousa, le 20 novembre 1651, Guillaume Fournier, originaire de Coulme