Page:Couillard-Després - Contes historique de la SSJB - Guillaume Couillard, 1919.djvu/5

Cette page a été validée par deux contributeurs.

La colonie est aux abois. La famine sévit dans toute sa rigueur. Il n’y a dans le fort ni hameçons pour faire la pêche, ni poudre pour faire la chasse. Les colons s’enfoncent dans les bois, cherchant des racines pour apaiser leur faim. Les enfants demandent du pain à leurs parents, qui ne peuvent leur en donner. C’est la désolation.