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à vos soldats. Et au plutost vous aurez ordre pour grossir lesdites compagnies, selon nos précédentes lettres.


10 mai. — Nous croyons que vous serez jà à la frontière de Jonvelle, où nous mandons au sieur de Raucour de grossir ses compagnies jusques à trois cents hommes. Et outre que Bresson vous joindra aussi avec cinquante chevaulx de la compagnie du fut de Brachy, en attendant que vous pourvoyez pour grossir vos compagnies, de quoy vous aurez incontinent ordres.


Dole, 10 mai 1636. — La Cour aux échevins et conseil de Jonvelle.

On leur donne avis des dépêches précédentes.

Messieurs les eschevins et conseil, la particularité que nous escrivez de ces ravages faicts à vostre voysinage, ont redoublé nos desplaisirs ; et avons pressé de nouveau le sieur de Mandre d’hâter son aller à vostre secours, et mandé au sieur de Raucour de grossir ses compagnies jusques à trois cens hommes, pendant que nous ferons tenir d’aultre infanterie preste pour vous assister encor. Cependant vous continuerez tousjours vos seings à vous bien garder, et prions Dieu, etc.


Jussey, 10 mai 1636. — Symonez, receveur des finances à la Cour.

Désastre de Corre.

Messeigneurs, je suis contrainct de représenter à Vos Seig., ayant la larme aux yeux, les cruautés et barbaries que cejourd’huy les Suédois environ midy ont exercé au village de Corre, qu’ils ont forcé, nonobstant que quarante soldats du lieu d’Ormoy fussent allés à leur secours, lesquels avec ceux dudict Corre ont demeuré à la bataille, du moings la plus grande partie ; et ne sçay encor qu’est devenu le reste. De sorte que, s’il ne plaist à VV. SS. nous envoyer du secours pressant, nous serons tous de mesme,