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de conciliation fut rendue, et chacune des parties jura de s’y conformer, sous peine de cent francs d’amende au profit de la confrérie (1574). La plupart des procès entre les chevaliers des ordres religieux militaires se terminaient de la même manière, et ce ne fut pas un des moindres services rendus par ces pieuses associations, que de procurer ainsi dans les grandes familles le rétablissement et le maintien de la bonne harmonie.

Charles-François, fils de Claude de Cicon-Richecourt, eut pour femme Anne de Roucy, qui lui donna deux filles, Françoise-Elisabeth et Anne-Catherine. La première, qui épousa Charles-Henri de Saint-Vincent, seigneur de Jouy, eut en partage (1659) le château de Gevigney, la moitié de cette terre, avec le fief de Jussey qui en dépendait, les seigneuries de Mercey, Combeaufontaine et Purgerot, le cens de Fouchécourt, etc. Anne-Catherine conserva la seigneurie de Richecourt, avec une portion dans celles de Bourbévelle, Ameuvelle, Aisey, Ormoy, Vougécourt, Passavant, Oigney, etc., et donna sa main à Charles-François de Mauléon la Bastide, seigneur d’Antigny-la-Tour, bailli et gouverneur du Bassigny. Marc-François de Mauléon, leur fils, seigneur de Richecourt, fut capitaine de cavalerie dans l’armée de Lorraine et gouverneur du Bassigny lorrain (1678).

En 1706, Simon Humblot et Simonne-Ignace Lambert, son épouse, seigneurs en partie de Richecourt, y fondèrent une chapelle en l’honneur de saint Antoine[1].

  1. Archives du château de Gevigney ; Histoire des sires de Salins, tome I, pages 134 et suiv., généalogie de la maison de Cicon