les d’Andelot, seigneurs de Jonvelle, les sires de Demangevelle, de Richecourt, de Gevigney, de Jussey, de Raincourt, de Chauvirey, de Cemboing, de Lambrey, etc.[1]. Toujours prêts à se montrer les vaillants défenseurs de la religion et de la patrie, les confrères tenaient ordinairement leurs assemblées à Rougemont. Grâce à l’esprit de conciliation et de charité qui animait l’association, bien souvent, son intervention pacifia les familles, en arrêtant les procès, comme on le vit à Gevigney, en 1574[2].
La chapelle Saint-Nicolas fut fondée en 1534, par Antoine Daulay, prêtre, qui en transmit le patronage à la famille Gradoz, de Charriez. La chapelle Sainte-Catherine fut érigée par les PP. Carmes, selon les intentions pieuses de Claude Jeannerot, dont ils furent les héritiers (1743). La chapelle de l’Immaculée Conception et de Saint-Michel est de 1599 ; celle de Saint-Jean-Baptiste, de 1557. Celle du Saint Rosaire fut fondée par Jean Mougin en 1635, et celle de Saint-Simon en 1620, par Jean Bresson et son épouse, Jeanne Bresson. Les jésuites de Dole, en leur qualité de prieurs de Jonvelle, permirent
- ↑ Jean d’Andelot fut reçu chevalier de Saint-Georges en 1491, et son fils, Jean d’Andelot, en 1516 au château de Demangevelle, la confrérie compta Guy de Vy (1437), Guillaume de Cicon (1464), Nicolas du Châlelet (1545) ; à Richecourt, François, Jean et Claude de Cicon (1515, 1531 et 1569) ; à Gevigney, Jean de Vy (1432), Guillaume, Jean, Thiébaud. François de Gevigney (1461, 1497 et 1541), et Henri de Vy (1562) ; à Chauvirey, Guillaume, Léonard et Philibert de Chauvirey (1440, 1504, et 1510), et Claude d’Haraucourt (1511) ; à Cemboing, Marc, Christophe et Balthazar de Cult (vers 1560) ; à Raincourt, tous les seigneurs, depuis Vaubert (1539) jusqu’à Charles-Ignace (1773). Quelques femmes furent aussi acceptées dans l’association, telle que Jeanne de Chauvirey, épouse d’Henri d’Accolans (1413).
- ↑ V. la notice sur Richecourt