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Les habitants ne se serviront que de ses moulins, fours et pressoirs, sous peine de cinq sous d’amende, sans compter la redevance ordinaire. Celui qui serait allé ailleurs par la faute des fermiers, serait excusable, mais seulement sur la foi de son serment et d’un témoin. Ils paieront une écuelle par penal, et cette écuelle, tenant le vingt-quatrième du penal, sera attachée à la trémie ; ils paieront également au four un vingt-quatrième de pâte, sans compter les peines du portaige et rapportaige à payer au fournier.

Ils sont chargés d’entretenir les murs, clôtures et fossés de la ville, et d’y faire le guet et garde. Le bois des cloisons sera pris dans les forêts seigneuriales, sans qu’on puisse en couper pour un autre besoin.

En cas de guerre, dix ou douze prudhommes de la ville garderont le château.

Les habitants doivent au seigneur le service militaire à pied et à cheval.

Si quelques-uns d’entre eux se sont engagés pour un duel (en présentant ou en acceptant le gage de bataille, comme de jeter ou de relever le gantelet), ils pourront se dégager avant la prise d’armes et faire accord, moyennant soixante sous d’amende. Elle sera de cent sous, si les champions sont entrés en lice, et de dix livres après la première passe d’armes, appelée le coup du roi, avec frais et dépens au profit du seigneur et de son conseil. Si le combat se poursuit jusqu’à la fin, on statuera sur le vaincu d’après le droit coutumier.