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tôt les jolies yoles à bancs mobiles que l’École a commandées viendront les remplacer. — Enfin sur une des grandes pelouses du bois on joue au cricket, s’il vous plaît. — Vous me direz que tout cela doit coûter cher aux familles ; c’est exorbitant, frais de transport, entrée au Jardin d’Acclimatation et location au Pré Catelan : 10 centimes par jour et par élève ; soit 3 francs par mois. — Les leçons d’équitation sont de 1 franc et les promenades à cheval dans le bois, sous la surveillance d’un écuyer, de 2 francs l’heure. — J’ajoute qu’aucune pression n’est exercée sur les parents et qu’on assure à l’intérieur de l’École le travail des élèves qui ne doivent pas prendre part aux promenades ; mais ceux-là sont, je dois le dire, bien peu nombreux, et ils le seront de moins en moins.


iii

Vous apercevrez aisément, messieurs, quels sont les motifs qui empêchent les autres Écoles de suivre purement et simplement l’exemple donné par l’École Monge. Pour les lycées en particulier, on n’y peut songer, ils sont loin du bois de Boulogne, à l’exception d’un seul, le lycée Janson de Sailly ; ils renferment un très grand nombre d’élèves : il faut trouver pour eux un régime général, applicable à tous ; enfin ils ne jouissent pas des ressources financières indispensables en pareil cas :