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L’olympisme, formule humaine tendant à assembler en un faisceau radieux tous les principes concourant au perfectionnement de l’homme, aspiration vers la force, l’intelligence, la droiture et la beauté !… Quiconque a assisté depuis vingt ans dans les stades d’Athènes, de Londres ou de Stockholm aux pompes fastueuses des Olympiades modernes a compris aussitôt ce qu’il est malaisé d’exprimer par des paroles : à savoir la valeur d’une pareille recette d’énergie individuelle et d’eurythmie collective. Que la guerre, loin d’entraver le mouvement, lui ait apporté un renfort de vigueur et des adhésions nouvelles ne fait qu’en souligner l’opportunité.

Mais il ne suffit pas que resplendisse l’Olympiade quadriennale. Il importe plus encore que, dans la modestie de l’existence quotidienne, tous, sans distinction de castes, puissent recevoir les bienfaits de la culture olympique.

C’est à quoi nous tendons. Cette première session a confirmé et même dépassé tous les espoirs du Comité directeur de l’Institut. Les sessions suivantes permettront d’autres expériences ; les plans déjà conçus ou en voie d’exécution rendront de plus en plus dense autour de nous la cohorte bienveillante de nos collaborateurs et de nos amis.


ii

VUES D’ENSEMBLE SUR LES CONFÉRENCES
DE LA SESSION DE 1917

Si vous avez eu pitié, Messieurs, des conférenciers qui, presque tous, se succédant à cette tribune, ont exprimé leur embarras d’avoir à condenser en une heure l’exposé de vastes ensemble historiques, quelle ne devra