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et dans le second (deux heures à vingt-deux) vingt-six mille quatre cents. Un sexagénaire de ma connaissance nombre sa cure annuelle à cinquante mille et s’en est trouvé bien depuis des années. Où trouver l’occasion d’un pareil automatisme, aussi parfait[1], aussi attrayant ?

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De cet attrait je voudrais dire brièvement quelques mots. « Psychiquement (qu’on m’excuse de citer encore ma propre prose) le rameur est joyeux de se sentir une machine pensante et d’éprouver à chaque coup d’aviron comment la force se forme en lui, se répand et s’écoule ». Cette machine a beaucoup à faire, car elle a charge de se surveiller elle-même. Aucun sport,

  1. Il est bon de faire remarquer que c’est l’aviron de couple dont je parle. Non qu’il faille condamner l’aviron de pointe. Un garçon formé et robuste peut s’y livrer sans inconvénient surtout s’il alterne babord et tribord. Mais quand même ce n’est pas à proprement parler un exercice one-sided, l’aviron de pointe reste bien inférieur physiologiquement. Pour la cure, la couple en tous cas est préférable.