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particulièrement le jeu des articulations et le « nettoyage du moteur » : opération à laquelle l’homme attacherait plus d’importance s’il voulait bien considérer qu’il ressemble à son auto beaucoup plus qu’il ne le croit, étant sujet aux mêmes pannes.

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La cure d’aviron, pourtant, n’est pas une simple mise en pratique de ce sport, car elle suppose une transposition préalable de son principe du plan sportif au plan mécanothérapique. Le rameur sportif est incité même inconsciemment par la double tendance qui anime toute activité inspirée par le sport : tendance à la vitesse et tendance à la durée, aspiration à la rapidité et aspiration à l’endurance. Le sportif enclin à poursuivre les deux buts et obligé pourtant de choisir, s’y résigne généralement d’après ses capacités et la qualité de son élan. Or, celui qui veut faire la cure d’aviron doit également se méfier des deux tendances : ni temps ni distance