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égard et qui peuvent être rendus aptes en quelques jours à se servir d’un outrigger de façon sinon élégante du moins profitable. Ils feront bien de s’y préparer par une gymnastique à sec. C’est à quoi les « machines à ramer » serviraient le mieux, car pour l’entraînement du rameur qualifié elles sont, jusqu’à nouvel ordre, encore trop imparfaites. L’idée de l’apprentissage préalable, après avoir été si longtemps méconnue, gagne du terrain. Des entraîneurs renommés le recommandent en matière de natation — du moins en ce qui concerne les nages « glissées » que l’on pratique aujourd’hui. En matière d’équitation, je n’ai jamais cessé d’y insister ; on y viendra. Dans toute station de « cure d’aviron », quelques machines à ramer et un bon instructeur-chef sont indispensables. Moyennant quoi, même de mal-préparés pourraient se risquer — quitte à ramer d’abord quelques jours dans des yoles à bancs fixes, où ils accoutumeront leurs muscles à ne pas se mobiliser tous à la fois, mais seulement dans l’ordre prescrit par la besogne à