de perfection, celle-ci, prêchée aux fins de montrer le degré de valeur technique du « rowing ». Il n’est pas indispensable d’atteindre à la perfection pour faire son salut ; il suffit d’y aspirer et de chercher consciencieusement à s’en rapprocher.
Toutefois il est sage de tenir compte de l’objection que je me suis faite à moi-même maintes fois. Si la cure d’aviron ne peut être suivie que par d’anciens rameurs, vaut-il la peine de chercher à la populariser ? Ne dépasse-t-elle pas complètement l’horizon du novice — et même de celui qui, pour s’être « balladé » sur quelque étang ou quelque rivière avec des amis ou d’aimables compagnes, se croyait en possession d’un brevet de « rowingman » ?
Évidemment, l’homme qui n’a jamais manœuvré un bateau est ici plus ou moins hors de cause. S’il n’a pas une volonté tenace et surtout beaucoup de facilité naturelle à « mouvoir ses membres », la cure d’aviron ne lui est pas recommandable. Mais je la crois à la portée de beaucoup de gens de médiocre expérience à cet