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égard un minimum d’incidents et leur action pacificatrice s’affirme par ailleurs en ce que des équipes hollandaises et belges ont pu se rencontrer dans le stade, au grand étonnement de plusieurs hommes politiques, sans qu’ait cessé de se manifester entre elles une camaraderie sportive du meilleure aloi.

Cette camaraderie internationale s’est alimentée fort heureusement par la façon dont étaient logés les athlètes. Des écoles — en général luxueuses et pourvues de vastes locaux et de jolis jardins — avaient été mises à la disposition des divers pays concurrents, pour y installer leurs contingents. C’est ainsi que se trouvèrent créées la maison d’Italie, la maison d’Angleterre, la maison de France, la maison américaine, etc… Seuls, les petits contingents durent mener la vie d’hôtel.

Entre ces maisons, décorées aux couleurs nationales, s’établirent tout de suite des rapports empreints d’une amicale émulation. On se visitait, on se recevait, on se donnait même des concerts et des représentations. Le bon ton et l’urbanité de ces réunions furent