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sont montrés tout à fait dignes de la faveur populaire. De façon générale, leur esprit sportif a été très satisfaisant ; on a vu se combiner la violence et la courtoisie, le mépris des coups et la prudence, ces qualités contradictoires si propres à consacrer la virilité d’un homme et qui peuvent faire de la boxe bien enseignée et bien conduite le plus éducatif des sports. Certains ont regretté que la boxe française fût absente ; tombée aujourd’hui dans une relative désuétude, elle a encore des fidèles qui travaillent à la relever, en sorte qu’on peut espérer voir ce bel exercice reprendre bientôt le rang auquel il a droit dans l’estime des sportifs.

La lutte (style gréco-romain et style libre), que je n’ai pu suivre et dans laquelle je n’ai d’ailleurs point de connaissances personnelles, semble avoir satisfait dans l’ensemble le large cercle de ses adeptes. Elle est partie essentielle des Jeux et ne saurait être disjointe des autres sports de défense. Il en est un, la canne, qui, dédaigné en même temps que la boxe française, pourrait utilement, ce me semble, retrouver