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recteur de l’Enseignement secondaire, M. Georges Morel ; elle entraîna celle de M. le vice-recteur Gréard ainsi que celles de M. Cauvel, directeur de l’École centrale, et de M. Perrot, directeur de l’École Normale supérieure. Deux des premiers adhérents devaient bien vite nous êtres enlevés ; M. Allou, le célèbre avocat et l’aimable général Tramond, commandant l’École de Saint-Cyr. Par contre, nous fîmes plus tard de nouvelles recrues que je cite par anticipation : le marquis de Mornay, président de la Société Hippique Arthur Roy
arthur roy
Président et fondateur de l’Association athlétique
de l’école Monge

(en uniforme de volontaire canadien)
française ; M. Éd. Maneuvrier, auteur d’un remarquable ouvrage intitulé « L’Éducation de la Bourgeoisie sous la République » ; MM. Paul Christmann et J. Sansbœuf de l’Union des Sociétés de gymnastique, enfin le Dr  Tissié, fondateur de la Ligue Girondine. Tous ces noms forment à distance une mosaïque par trop polychrome. Les hommes qui les portaient n’avaient pas été rassemblés, loin de là, au hasard de nos sympathies personnelles. Un certain nombre d’entre eux étaient des convaincus et des enthousiastes. Les autres ne marquaient à l’œu-

    hautes classes des lycées, prenez-le. Je suis trop âgé et d’une santé trop chancelante pour être un membre actif dans un comité qui réunit déjà les maîtres les plus éclairés de l’éducation nationale. » — « Je tiens à vous dire, écrivait à son tour M. Ribot, combien je suis heureux d’être associé à l’œuvre si utile que vous avez entreprise. Votre initiative aura, j’en suis sûr, les plus grands résultats. Je me félicite que le mérite d’une réforme aussi considérable appartienne à un ancien élève de l’École des Sciences politiques ». Quant à M. Francis Magnard, il se « mettait à ma disposition pour la propagation d’une idée excellente » demandant seulement « comme une grâce » de ne pas l’inscrire dans le comité à cause de ses besognes accablantes. Il m’annonçait la visite de M. Chincholle qui m’apporterait sa part l’appui du Figaro.