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compte-rendu fort détaillé et, dans ses numéros suivants, elle a publié in-extenso les importants travaux présentés par MM. Maurice Pottecher, Bourgault-Ducoudray, Frantz Jourdain, Émile Blémont, Max d’Ollone, Pierre Roche, etc… Je ne ferai donc que rappeler ici — avec le dévouement à la conférence de M. Truffier (de la Comédie française) et de M. Pierre-Gaston Mayer qui remplit les délicates fonctions de secrétaire — les principales conclusions adoptées.

Il s’agissait en somme de préparer : d’une part « la retentissante collaboration des arts et des lettres aux olympiades restaurées » et Jules Claretie
jules claretie
Administrateur de la Comédie Française
de l’autre, « leur collaboration quotidienne, modeste et restreinte aux manifestations locales de la culture physique ». En ce qui concerne le premier point, la conférence approuva à l’unanimité l’idée d’instituer cinq concours d’architecture, de sculpture, de peinture, de littérature et de musique qui seraient désormais annexés aux olympiades et en feraient partie au même titre que les concours athlétiques. Les œuvres présentées devraient être inspirées par l’idée sportive ou se référer directement aux choses du sport. Elles seraient soumises à l’examen de jurys internationaux. Les œuvres primées seraient autant que possible exposées, publiées ou exécutées (selon qu’il s’agirait d’œuvres picturales, architecturales, sculpturales, littéraires — ou enfin musicales ou dramatiques) au cours des Jeux.

Le second point prêta à des discussions approfondies. En architecture, deux édifices à considérer : d’une part, le gymnase, lieu d’exercice ; d’autre part, le stade, lieu de concours. La conférence se prononça architecturalement en faveur de ce type de gymnase antique désiré par la gymnastique utilitaire ; c’est-à-dire qu’elle