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que ferons-nous ?

laines. Certes, pour une grande nation la paix à tout prix n’est pas seulement une défaillance, c’est aussi un mauvais calcul. Mais qui parle de cela ? La France n’aura rien à sacrifier car rien ne la menace. Le péril, pour nous, ce n’est pas l’agrandissement futur de l’Allemagne, c’est la stagnation de notre richesse et de notre population, de notre race et de notre commerce. La politique coloniale, désormais, représente notre fontaine de Jouvence ; nous y puiserons les éléments du renouveau nécessaire : la politique continentale n’est qu’une tombe entr’ouverte.