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france et allemagne

nous pose cette question. Seulement elle l’a fait en termes inadmissibles et c’est très loyalement, très nettement mais la main sur la garde de l’épée, qu’il fallait répondre. Voilà du moins comment Gambetta eût répondu ; et cela aurait suffi pour éclaircir l’horizon. Ce ne sont pas les agitations stériles d’un parlement comme le nôtre qui y réussiront, d’un parlement préoccupé de dégager des responsabilités, oublieux des services rendus — et inconscient de ce que vaut, pour la paix et pour le progrès, le silence uni à la force !